Il était une
fois un jeune homme, Raphaël de Valentin, qui, vivant jusqu'ici dans la misère
la plus totale, décide de jouer, pour la première fois de sa vie, son dernier
napoléon et le perd. Il décide de se suicider et se promène une dernière fois
nostalgiquement dans Paris. Il pénètre dans une boutique, une sorte de
bric-à-brac, où il trouve une peau de chagrin, c'est-à-dire une peau d'âne.
Cette peau, apprend-il, exauce tous les désirs de son propriétaire. Mais à
chaque souhait, cette peau, le symbole de la vie de son possesseur, rétrécit.
Quand elle disparaît, l'homme meurt. Sans réfléchir, Raphaël prend la peau. Le
pacte est noué. Son premier vœu est exaucé. Il retrouve ses amis autour d'une
somptueuse table, chez un riche notaire où il mange et boit. Il raconte alors sa
vie, remplie de soumission, d'obéissance et de nobles amours à son meilleur ami,
Emile. Il a connu une riche noble, pour qui il a sacrifié tout son argent. Il
habitait un petit appartement où se trouvait aussi la belle et la timide
Pauline, la fille de sa concierge. Pour prouver ses dires à son ami, il souhaite
six millions de francs de rentes. Quelques instants plus tard, le notaire
l'informe de la mort de son oncle de Calcutta, possesseur de six millions de
rentes et qu'il est le seul héritier. Mais la peau, elle, a rapetissé. Effrayé,
Raphaël, qui ne pense plus à mourir, enfermé dans sa nouvelle maison, n'en sort
quasiment plus car tout désir, même furtif, même mental, le rapproche de sa
mort. Va-t-il échapper à la mort ? Son amour pour Pauline, la fille de son
ancienne concierge, va-t-il le rapprocher ou l'éloigner de la fatale échéance.
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